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Dans le train du retour de conférence, je suis reconnaissant de pouvoir participer à de tels événements. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser au coût écologique de telles conférences. Quelques pensées en vrac… 👇
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À la base, il était prévu que j’aille à New York le mois prochain pour ce même cycle de conférence. Faire une conférence aux USA, c’était mon rêve. Mais avec l’été qu’on a eu, je ne me voyais pas prendre l’avion.
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À la base, il était prévu que j’aille à New York le mois prochain pour ce même cycle de conférence. Faire une conférence aux USA, c’était mon rêve. Mais avec l’été qu’on a eu, je ne me voyais pas prendre l’avion.
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J’avais beau tourner la question dans tous les sens (Oui mais c’est pour le travail, oui mais je pourrais voir de la famille, oui mais moi ça fait dix ans que j’ai pas pris l’avion, …), je n’arrivais pas à justifier de dégager 1 tonne de CO2 pour quelques jours d’extra.
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(Pour rappel, on est censé ne pas dépenser plus de 2 tonnes par an par personne. Vous pouvez estimer où vous en êtes ici : nosgestesclimat.fr)
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J’ai évoqué mon anxiété à l’équipe de la conférence cet été, et iels ont été super à l’écoute et m’ont proposé d’aller à Fribourg à la place. Parfait, je peux y être en train en quelques heures.
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Je pensais mon anxiété à l’idée de participer à cette conférence révolue. Mais une fois sur place j’ai réalisé que la moitié des participants venaient de l’étranger. Et j’imagine qu’une bonne part est venue en avion.
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Plus j’y pense, moins j’arrive à trouver du sens et une justification à l’existence de ce genre d’événement en présentiel.
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Je ne sais pas si certaines conférences ont conscience de ça et font une estimation du coût écologique du déroulement de leur événement. Mais ce serait bien de s’y mettre. Et par pitié pas de foutaise de compensation carbone.
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J’ai l’impression que dans dix ans on regardera en arrière on et on dira « Purée on faisait encore ça en 2022 ?! ».
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Voilà c’était mes maigres réflexions personnelles. C’est peut être futile. Certainement tardif. Mais j’ai pas envie d’être une footballer et de dire que « je ne pense rien ».